Depuis des années, plusieurs responsables en webmarketing ou en SEO font régulièrement appel à des rédacteurs de contenu, et cela pour une bonne raison : le travail à abattre est trop important, d’où l’impossibilité de le faire soi-même.
D’un côté, on a le contenu du site Web « mère » et ses différentes pages. Mais de l’autre côté, il y a aussi les nombreux blogs qu’il faudra régulièrement alimenter, pour optimiser le classement SEO du site en question. A titre d’information, un seul rédacteur peut abattre un travail d’environ 50.000 mots par mois, soit environ 100 articles d’une page. Autant dire que ce n’est pas un travail de tout repos !
Alors, que devrait gagner un rédacteur Web ou un rédacteur de contenu de nos jours ? Voici quelques facteurs à prendre en compte.
Natif ou francophone
Voilà le premier facteur qui déterminera le salaire d’un rédacteur Web. En France, le salaire minimum est d’environ 1600 euros par mois. Cependant, un rédacteur Web habitant sur le sol français ne se contentera pas d’un tel salaire pour vivre. Il prétendra à bien plus, dans les 2000 euros par mois. De plus, il n’abattra pas non plus un volume de 50.000 mots par mois à un tel prix.
Mais supposons qu’il le fasse ! Voyons un peu ce que cela donne comme « rate » (tarif au mot) : 1600 euros / 50.000 mots = 0,032 euro par mot.
Après, il ne faudra pas non plus tomber sur des « natifs » qui n’ont pas du tout le niveau nécessaire pour rédiger des articles. Eh oui, vous voyez bien ce que l’on veut dire !
Sur ce marché, la tendance est plutôt à la délocalisation. En effet, plusieurs pays sont francophones. D’ailleurs, certains pays comme Madagascar abritent plusieurs écoles françaises, dont notamment le Lycée Français d’Antananarivo, le Collège de France, l’Alliance Française, etc. Tous des établissements de renom. D’ailleurs, absolument tous les cours sont donnés en français dans ce pays, à part les cours portant sur d’autres langues bien sûr (anglais, allemand, espagnol, etc.), que ce soit au collège, au lycée ou à l’université.
L’avantage de la délocalisation, c’est que les tarifs sont beaucoup plus abordables. Pour reprendre l’exemple précédent, Redacteam.kr, qui est implanté à Madagascar, propose un « rate » de 0,025 euro par mot. Autant dire que la différence est énorme. Au lieu de 1600 euros pour un travail de 50.000 mots, vous ne payerez que 1250 euros, soit une économie de 350 euros ! Soit 3 pleins d’essence (voiture légère) avec un ou deux burgers en prime !
Attention aux navets !
Le vrai danger avec les francophones (vous l’aurez compris, ce sont des non-résidents et non-natifs), c’est que beaucoup de jeunes sont sans emploi, et sont prêts à tout même s’ils n’ont pas les compétences nécessaires ! Dans le milieu, on parle des « kamikazes ». Ils ne connaissent pas le marché, et cassent les prix. Certains seraient même partants pour un « rate » de moins de 0,010 euro par mot ! Évidemment, quel client ne serait pas ravi d’embaucher un rédacteur à un tel prix ?
Cependant, avec quel genre de rédacteur ou de qualité d’article le client se retrouvera-t-il après ? Des tonnes de fautes d’orthographe ? Du copié-collé (contenu plagié) qui est sévèrement puni par Google ? Pour essayer d’y remédier, certains clients embauchent des correcteurs en complément. Mais au final, ils débourseront toujours beaucoup plus !
Testez votre rédacteur
Dans tous les cas, le moyen le plus simple pour éviter une grosse déception, c’est de tester votre rédacteur. Inutile de lui demander des exemples de textes déjà rédigés, car qui vous dit que c’est réellement lui qui les a faits ? Il vaut mieux lui faire rédiger un texte test choisi par vos soins. De plus, certains rédacteurs – comme Redacteam.kr – peuvent offrir la possibilité d’un test gratuit. Ce serait dommage de ne pas en profiter. Il vous appartiendra ensuite de décider si la qualité du travail fourni vous convient, par rapport à son tarif ou « rate ».